Sept-Îles, naturellement fière! - page 7

Milieux aquatiques
Près de 3 400 km de rivières et de ruisseaux façonnent le paysage municipal de Sept-Îles.
Les lacs et cours d’eau d’envergure y couvrent 80 km
2
.
Ces milieux sont hyper riches en diversité d’espèces de faune et de flore, mais ils sont
toutefois fragiles. En effet, les zones riveraines, plaines inondables et littoraux sont
dépendants de la qualité de nos milieux aquatiques. Faisant le lien entre les écosystèmes
terrestre et aquatique, la végétation de la bande riveraine, soit une bande de 10 à 15 m
autour des cours d’eau, joue plusieurs rôles importants
elle limite l’érosion par ses racines, car ces dernières retiennent le sol
filtre les sédiments et éléments nutritifs
modère la température en agissant comme écran solaire
constitue un apport alimentaire par les débris végétaux déposés
crée des microhabitats par l’ajout de troncs et de branches utilisés par plusieurs
poissons et petits organismes aquatiques.
En ce qui a trait à nos besoins, les milieux aquatiques servent de réservoir d’eau
potable, de réserve d’eau pour l’agriculture et la production d’énergie, renferment
d’importantes ressources pour les pêcheries commerciales et sportives et constituent un
attrait touristique important.
Le territoire municipal de Sept-Îles est traversé par
trois rivières à saumon
: Matamec,
Pigou et Moisie. Cette dernière est considérée comme la plus importante rivière à saumon
atlantique au Québec.
Deux lacs
, soit Matamec et à la Croix, abritent l’omble
chevalier
oquassa
, une espèce classée susceptible d’être désignée espèce menacée ou
vulnérable. L’anguille d’Amérique, espèce à statut précaire, se retrouve dans neuf des
rivières du territoire. En tout, on ne compte pas moins de
25 espèces de poissons
connues dans les bassins hydrographiques des lacs et des rivières de Sept-Îles.
Nous ne pouvons pas s’intéresser aux milieux aquatiques septiliens sans parler du
lac des Rapides, principale source d’eau potable de la ville. Afin de préserver ce
réservoir d’eau, la municipalité a commandé un
Plan intégré de protection et de
conservation
(PIPC) qui y délimite des aires de protection immédiate (rayon de 300 m)
et intermédiaire(bande riveraine de 120 m). Ceci permet de minimiser les pressions
anthropiques grandissantes : augmentation de la demande en eau, exploitation d’une
carrière, résidences secondaires présentes à proximité de la prise d’eau et usages
multiples du lac. Pour consulter le plan de gestion du PIPC 2015-2018, visitez le
, dans la section Environnement -> Eau -> Lac des Rapides.
Le saviez-vous
Le Québec représente 3% des réserves d’eau
douce renouvelables de la Terre.
©
Mathieu Raymond
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