Sept-Îles, naturellement fière! - page 9

Milieux humides
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les
changements climatiques (MDDELCC) définit les milieux humides selon quatre types :
ÉTANG, MARAIS, MARÉCAGE et TOURBIÈRE
Chacun d’eux se distinguant des autres selon leur niveau d’eau, leur végétation
propre et leur type de sol.
Les milieux humides sont plus que nécessaires. Souvent dénigrés et perçus comme
de simples « nids à moustiques », ces milieux permettent entre autre
de créer des habitats essentiels pour plus de 600 espèces fauniques du Canada
de filtrer les sédiments, ce qui favorise une bonne qualité d’eau
de limiter l’apport de phosphore et d’azote et ainsi de diminuer la prolifération
de cyanobactéries (algues bleues)
de retenir les grands apports d’eau (fonte des neiges au printemps, débordement
des cours d’eau, grandes crues printanières, orages…)
de retenir une grande quantité de carbone, ce qui régule le climat.
Le saviez-vous
Sans végétation, la crue des rivières augmenterait jusqu’à
40 %, accentuant du coup les risques d’inondation.
On estime que la valeur économique des services rendus par les milieux humides en
zones habitées du Québec est égale à 262 millions $, et cela, considérant seulement les
services d’atténuation des crues. En langage clair :
Protégeons nos milieux humides
pour mieux nous protéger!
Sur le territoire septilien, on retrouve une multitude de petits milieux humides à
l’intérieur des terres, favorable à plusieurs espèces fauniques. Le long des côtes, ce
sont des marais salés que l’on observe le plus qui abritent un grand nombre d’oiseaux
migrateurs et de nombreuses espèces d’intérêt pour la pêche sportive et commerciale.
En plus, ces milieux aident à filtrer les eaux municipales et contribuent à minimiser
l’érosion de la baie en ralentissant les vagues.
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Cephas
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